MOOC français : premiers bourgeons

Ce n’est pas encore le printemps, mais on s’en approche doucement. Pour les MOOCs, c’est un peu la même chose. Les annonces commencent à sortir :

Tous ces cours nos promettent une certification de fin de cours, sans plus de précision à ce jour.

Gageons que dans les prochaines semaines, nous allons avoir d’autres annonces pour la rentrée 2013, chacun dans son coin, avec sa tactique propre.Les établissements qui ont une marque à valoriser semblent donc tester la formule, à horizon de la rentrée. C’est tant mieux car cela va permettre de tester d’autres formules

Certains adoptent pour cette fois Coursera, pour une visibilité maximale et une administration de plate-forme minimale ce qui semble raisonnable actuellement. Pour la Sorbonne, la solution n’est pas encore connue.

À coté de cela le silence est assourdissant concernant quelque initiative coordonnée. Le modèle anglophone de Future Learn ne semble pas d’actualité en France. Certains pourtant l’appellent de leurs vœux. D’autres semblent attendre le signal de leur hiérarchie, ou la traduction concrète de l’annonce de France Université Numérique. En attendant, beaucoup de monde participe à des séminaires à la pêche à l’information, mais d’autres discussions se mènent à couvert, bien loin de la dimension collaborative qui fait le fondement des modèles de développement du numérique. Espérons qu’il y aura un signal fort qui permette d’avantage d’ouverture entre les acteurs universitaires.

Crédit photo : bourgeons février-1 par Billie Yadi – licence CC-by-nc-nd

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