Quelques MOOC qui sortent du lot

Je vais assumer complètement un parti pris et une non exhaustivité de ce qui se passe dans le domaine. J’ai juste croisé quelques sujets qui ont attiré mon attention.

Sciences Tag : Les médiations culturelles et scientifiques à l’ère des réseaux sociaux” nous vient du monde de la médiation scientifique. Il parcourt les différentes dimensions de la littératie numérique du point de vue du médiateur. Le travail est  pro, et il sera parfait pour mes étudiants de l’UbO. En terme de bons goût, le teaser est remplacé par une simple animation très design. Un collaboration entre des pros de la médiation et l’équipe de Mooc et Compagnie, cela devrait être le must de la rentrée

Pour le titre, pour son sujet, j’ai coché “L’innovation pédagogique dont vous êtes le héros”. Ou comment aborder des sujets de fond en gardant une certaine distance. L’auteur principal, Bruno De Lièvre a tout compris à la pédagogie moderne. Le contenu du cours a l’air à la fois pratique et basé sur des références bien choisies. Sans nul doute un bon cours sur le sujet. En effet, même si on a l’impression qu’il y a déjà beaucoup de cours sur les sujets de la formation et de la pédagogie, celui-ci devrait pouvoir trouver sa place.

Comprendre l’économie collaborative” n’est pas le premier cours non plus sur la transition numérique et ses impacts. Celui-ci se dégage d’autres par la pluralité des points de vue, la place est en effet donnée à de nombreux acteurs et réels experts de ces questions. Les participants sont de premier ordre et d’horizons variés. Les clés du cours doivent permettre à chacun de faire la part des choses et de comprendre les différentes dimensions du débat.

D’autres sujets peuvent retenir votre attention : le MOOC de Tela botanica remet la botanique à l’honneur, et démontre l’intérêt de créer des communautés pour dynamiser ce genre de sujet. Dans la même veine, le mouvement Colibris va rejouer son MOOC “Concevoir une Oasis” en novembre. Ou comment concrétiser ses rêves 🙂 Si vous ne connaissez pas ces 2 associations, je vous invite à aller regarder de plus près.

 

Mais avant de vous inscrire, assurez vous de pouvoir y consacrer le temps qu’ils méritent.

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Crédit photo : Say MOC one more time par Audrey Watters licence CC-by-SA

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Un cours sur les TIC pour l’Histoire des Sciences et Techniques et la Médiation en Sciences

Mes collègues du PAHST proposent un nouveau master (le Master Métiers de l’Éducation et de la formation, Spécialité Histoire des sciences et techniques, TIC et médiations culturelles, Brest )tout à fait passionnant, intégrant des dimensions d’historiens, de médiation, d’éducation et de numérique. Une approche interdisciplinaire comme je les aime. Ils m’ont fait le plaisir de me proposer d’introduire la dimension TIC dans le master II. Plutôt qu’une approche recherche de cette dimension, je compte faire une présentation plus ancrée dans l’actualité et les dimensions applicatives de ce que certains appellent la révolution numérique.

En guise d’introduction, je vais donc parler du web et de sa dimension sociale, des mobiles et des nouvelles médiations. Mais nous aborderons également les évolutions sur la manière d’aborder la connaissance, la médiation et les relations à la culture et la science au travers de trois exemples :

  • L’excellent diaporama de Loïc Haÿ (voir aussi son KJB et ses autres diaporamas) sur la question de la continuité de la médiation dans les lieux culturels ;
  • Museomix ou comment proposer de l’événementiel créatif au cœur des musées pour revisiter la manière de visiter un musée ;
  • et pour conclure, comment les MOOCs revisitent la manière d’apprendre.

Je sais aussi que d’autres collègues complèteront le panorama. Anne Rognant parlera notamment de le médiation en sciences et l’illustrera avec les nombreuses réalisations d’Océanopolis.

 

Nous aurons d’autres séquences, ou chacun pourra choisir d’approfondir un aspect (une première liste est proposée dans mon quatrième écran de mon diaporama ci dessous. Et nous aborderons les aspects de la collaboration au travers d’un petit panorama d’outils dès le lendemain.

 

 

Techniquement, certains participants étant en ligne, je proposerai le dispositif suivant :

  • une classe virtuelle qui fera le pont entre la salle réelle et l’espace numérique. L’enregistrement de la séance restera disponible. Malheureusement, cet espace n’est pas ouvert par défaut. Il faut que l’enseignant invite les participants.
  • Un petit questionnaire pour avoir une première image de la vie numérique de chacun ;
  • et nous ouvrirons un petit document pour permettre une prise de notes collaborative, sur le modèle d’Unishared.

 

Par la suite, nous disposerons d’un blog spécifique pour le master, et d’un blog par étudiant, mais ce petit monde n’est pas encore tout à fait en place. À suivre …

Interfaces naturelles pour la médiation avec le numérique

Interfaces naturelles, le titre de l’atelier animé par Hugues Aubin, et Julien Rat (dit Zozo, des petits débrouillards) est court, presque énigmatique. Ce qu’ils nous proposent en fait, c’est comment bricoler des interfaces qui permettent d’interagir de manière naturelle avec du contenu sur le web.

Adieu donc, clavier, souris, voire écran classique, qui en rebute encore plus d’un et qui limitent la participation, et bienvenue à des objets qu’on peut toucher, des surfaces qui réagissent, pour nous étonner et nous pousser à la découverte. Le prezi de Julien Rat, nous emmène donc dans une promenade d’interfaces qui renouvellent l’expérience utilisateur et qui pourtant ne coûtent pas grand chose. La médiation entre numérique et grand public y trouvera certainement de multiples idées à piocher, à adapter.

Au niveau des dispositifs d’acquisition, je retiens :

  • l’approche de dérouter des interactions avec des objets pour émuler des touches de clavier, de souris, de télécommande. Les gaillards de Makey Makey nous montrent un certain nombre d’applications intéressantes, et une petite carte qui facilite les montages. Pour information, les mêmes fonctionnalités peuvent être également obtenues avec une carte arduino, une résistance de 1 Mohms et la librairie Capsense ;

  • L’utilisation de manette Wii cachées dans un objet, ou remplacée par une application smartphone (exemple de Tasker accessible en phase d’essai)

  • une web cam permet de récupérer toute forme d’informations de mouvement ;

  • évidemment, la Kinect qui permet de capter des mouvements en 3D, ainsi que le squelette d’une personne ;

  • Le multitouch également s’obtenir avec différents montages (notamment avec des webcams) ;

  • la détection d’informations sur les objets, via les Qrcodes ou le tags RFID ;

  • et bien entendu les écrans tactiles.

Au niveau des dispositifs d’affichage :

  • le vidéo-projecteur est roi pour permettre de donner à voir sur n’importe quel surface ;

  • la réalité augmentée (Layar et la possibilité d’y intégrer ses propres informations via layar creator, mixare qui est libre, ou autres, sur smartphones) qui permet d’insérer des informations numériques dans le paysage.

Le couplage des 2 permet d’obtenir des dispositifs complets :

  • Les affichages peuvent même suivre les mouvements, comme le montre le dispositif Omnitouch (qui semble faire suite à sixth sense).

Bref, une heure et demi à échanger sur comment interagir, à citer de nombreux groupes qui travaillent sur ces sujets. Et je terminerai par le premier dispositif présenté ce jour là : la Reactable qui montre comment la combinaison de ces technologies permet d’imaginer des dispositifs interactifs, coopératifs et artistiques.

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