Etherpad vit toujours

Etherpad in virtual - licence CC - flickr par joannamkay

Quand Etherpad s’est fait racheté par Google, on pouvait craindre de voir disparaître cet éditeur simple de prise en main, réellement collaboratif.

Il a su séduire grâce à quelques fonctionnalités peu courantes, mais tellement agréables :

  • édition réellement synchrone (on voir tout de suite ce que les autres tapent) mais on peut s’attendre à voir se généraliser cette capacité ;
  • un petit chat en parallèle, comme une discussion dans un wiki mais en plus pratique ;
  • le coté jetable du document. Cela peut paraître curieux dans notre monde ou toutes les productions peuvent être stockées sur le web. Mais je pense que c’est un facteur de participation ;
  • mais surtout le fait que chaque participant a sa propre couleur et que l’on peut ainsi visualiser les productions de chacun. Autre facteur de fascination et de motivation à la participation.

Couplé avec un échange par Skype pour la voix, cela fait un outil collaboratif redoutablement efficace.

En tout cas, les développeurs ont eu la bonne idée de le publier en tant que logiciel libre, ce qui a permis à une communauté (site) de se créer autour de cet excellent logiciel. Ce qui permet des extensions intéressantes comme ce Gravpad, proposé par Joseph Corneli qui vise à proposer une alternative libre à Sidewiki.

Autre projet intéressant: Sketchpad qui propose d’éditer collaborativement du code « processing » (javascript fait pour créer graphiques et animation) et de visualiser le dessin résultat du programme créé. Sympa pour apprendre à programmer. Je rêve d’avoir un éditeur de programmes à la Scite ou type emacs, avec mise en évidence des mots clés du langage, qui permette à un binôme de travailler à quatre mains.

Et de plus, il est maintenant possible à chacun d’installer son propre serveur, pour pouvoir créer ses pages dans une zone à soi, sans s’exporter dans les nuages. Certains font le choix de proposer des serveurs ouverts à tous, ce qui est bien pratique pour pouvoir discuter avec d’autres.

Parmi les sites publics, certains ont choisi des noms sympas :

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